Grandmesnil

ou Grand-Mesnil Pseudonyme de : Jean-Baptiste Fauchard

Né le , décédé le

Un parcours très atypique ! D'abord avocat au Parlement de Paris et conseiller auprès de la Comédie-Française, il abandonne la carrière pour des raisons non élucidées. Il s'engage dans des troupes de théâtre à Bruxelles, Marseille, Bordeaux ... Son emploi est celui des financiers et rôles à manteau. "Esprit observateur, Grand-Ménil saisissait avec promptitude et justesse, toutes les parties d'un rôle. Il avait le génie de la comédie. Par contre, sachant peu se ménager, il se fatiguait vite ; sa voix devenait rauque et le public ressentait cette impression de lassitude que l'acteur ne savait dissimuler." (Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français) Il débute à la Comédie-Française le 31 août 1790 dans le rôle d'Arnolphe de l'École des femmes de Molière. Reçu sociétaire le 21 février 1782, au moment de la scission, il passe au théâtre de la République. Devenu chef d'emploi, on le considère comme un des meilleurs interprètes de Molière. Dans Arnolphe et Harpagon, "il s'éleva à la hauteur de ses plus illustres devanciers". (Lyonnet, op. cit.) Entre 1791 et 1806, il crée 29 rôles dans le répertoire nouveau. En 1796, il fut nommé membre de l'Institut. Il prend sa retraite le 31 mars 1811 à l'âge de 74 ans.

Comédien (29)

Comédie-Française
1790 Jean Calas  de Jean-Louis Laya
1791 La Liberté conquise – ou le Despotisme renversé  de Harny de Guerville
1792 Le Barbier de Séville  de Beaumarchais
Théâtre de la République
1793 Le Jugement dernier des rois  de Sylvain Maréchal
La Moitié du chemin  de Louis-Benoît Picard
1794 Le Conteur – ou les Deux Postes  de Louis-Benoît Picard
1795 L'Agioteur  de Jean-Armand Charlemagne
Comédie-Française
1799 Une journée du jeune Néron  de Jean-Louis Laya
L'École des maris  de Molière
L'Intrigue épistolaire  de Fabre d'Églantine
Tartuffe – ou l'Imposteur  de Molière
La Jeune Hôtesse  de Flins des Oliviers
Les Précepteurs  de Fabre d'Églantine
La Dupe de soi-même  de Jean-François Roger
L'Abbé de l'Épée  de Jean-Nicolas Bouilly
1800 Le Buste de Préville  d’Emmanuel Dupaty
Pinto – ou la Journée d'une conspiration  de Népomucène Lemercier
Les Deux Poètes  d’Antoine-François Rigaud
Les Mœurs du jour – ou l'École des jeunes femmes  de Jean-François Collin d'Harleville
Misanthropie et repentir  de Bursay
Caroline – ou le Tableau  de Jean-François Roger
1801 Le Collatéral – ou l'Amour et l'Intérêt  de Fabre d'Églantine
Le Confident par hasard  de Louis-François Faur
La Maison donnée  d’Alexandre Duval
1802 Juliette et Belcourt  de Vincent Lombard de Langres
1805 L'Homme à sentiments – ou le Tartuffe de mœurs  de Chéron
Madame de Sévigné  de Jean-Nicolas Bouilly
1806 La Politique en défaut  de Sewrin
1808 Plaute – ou la Comédie latine  de Népomucène Lemercier