Par Franck

Paul Grassot

Paul-Louis Auguste Grassot

Né le , décédé le

Paul Louis Auguste Grassot nait à Paris le 25 décembre 1800, et passe une partie de son enfance à Villers-Cotterets. Il fit quelques métiers (ouvrier dans une fabrique de papiers peints, horloger) avant de monter sur les planches. Il commença en province sous le nom d'Auguste. Il se produisit à Paris pour la première fois en 1833, sur la scène du Gymnase. Il repartit à Rouen avec son épouse, elle aussi comédienne, et Dormeuil, directeur du Palais Royal, l'engagea. Il fut un des interprètes favoris de Labiche. Le journaliste J.-B. Jouvin le décrit dans "Le Figaro" de 1854 : "Une chevelure en coup de vent, la physionomie d'un singe en colère, une voix qui tient de l'ours réveillé en sursaut et du soufflet d'orgue qui perd du vent, des bras d'orang-outang désarticulés comme deux fléaux, des genoux cagneux, des jambes qui ont toujours l'air de frétiller sur une plaque de tôle chauffée à blanc, une bouffonnerie qui fait mal à voir et un sérieux devant lequel on ne saurait conserver sa gravité, tout ce que l'absurde a de plus renversant, le trivial le plus bas, le mauvais goût le plus excentrique, le cynisme le plus effronté...Oui mais toutes ces énormités de l'extravagance d'un homme rachetées, absoutes, glorifiées par le splendire éclat de rire de la foule. On est furieux, mais on rit. On fait de gros yeux à ses voisins apoplectiques. Mais on rit."
Il quitte la scène en 1858. Il dirigea le "Café de Minerve" où il vendait le punch Grassot. Il publia, après un séjour dans le Midi "Grassot en Italie, lettres familières et romanesques". Il mourut le 18 janvier 1860.

Sources : Henry Lyonnet Dictionnaire des comédiens (1912) et Gilbert Sigaux (1966) complétées par Patrick Chanot

Comédien (81)

Théâtre du Palais-Royal
1838 Monsieur de Coyllin – ou l'Homme infiniment poli  de Marc-Michel
Les Coulisses  de Jean-Hippolyte Cogniard
1839 Lekain à Draguignan  d’Eugène Guinot
Pascal et Chambord  d’Auguste Anicet-Bourgeois
Balochard – ou Samedi, dimanche ou lundi  de Charles Dupeuty
Gabrielle – ou les Aides de camp  de Jacques-François Ancelot
Les Trois Quenouilles  de Charles-Théodore Cogniard
Le Toréador  de Mélesville
Les Avoués en vacances  de Jean-François Bayard
1840 Les Dîners à trente-deux sous  de Charles-Théodore Cogniard
Iphigénie  de Dumanoir
Cocorico – ou la Poule de ma tante  de Ferdinand de Villeneuve
1841 Mme Camus et sa demoiselle  de Dumanoir
Le Tyran de café  de Pittaud de Forges
Les Secondes Noces  de Mélesville
La Sœur de Jocrisse  d’Antoine-François Varner
Le Caporal et la Payse  de Varin
1842 Le Loup dans la bergerie  de Dumanoir
1843 L'Ogresse – ou Un mois au Pérou  d’Eugène Guinot
Une invasion de grisettes  de Varin
1844 La Polka  d’Eugène Guinot
L'Étourneau – ou Une lettre à la poste  de Jean-François Bayard
Deux papas très bien – ou la Grammaire de Chicard  d’Eugène Labiche
Les Petites Bonnes de Paris  de Hippolyte Le Roux
1845 Le Fiacre et le Parapluie  d’Auguste Anicet-Bourgeois
Le Roi des Frontins  d’Eugène Labiche
L'Homme aux trente écus  d’Édouard Brisebarre
Sylvandire  d'après Alexandre Dumas
L'École buissonnière  d’Auguste Lefranc
L'Almanach des 25000 adresses  de Ferdinand de Villeneuve
Le Pot aux roses  de Félix-Auguste Duvert
Les Pommes de terre malades  de Dumanoir
1846 Mademoiselle ma femme  d’Auguste Lefranc
Mon voisin d'omnibus – ou le Philanthrope  de Gustave Albitte
La Garde-malade – ou la Catalepsie  de Paul de Kock
Le Bonhomme Richard  de Mélesville
1847 Une fièvre brûlante  de Théodore Nézel
Les Chiffonniers  de Jean-François Bayard
1848 Un voyage sentimental  de Varin
Une chaîne anglaise  d’Eugène Labiche
Une tragédie chez M. Grassot  d’Eugène Labiche
1849 Les Manchettes d'un vilain  d’Auguste Lefranc
Habit, veste et culotte  de Varin
Trompe-la-balle  d’Eugène Labiche
La Belle Cauchoise  de Jules Joseph Gabriel de Lurieu
Exposition des produits de la République  de Dumanoir
Les Marraines de l'an trois  de Dumanoir
1850 Le sous-préfet s'amuse  de Jean-François Bayard
Traversin et Couverture  de Varin
Le Sopha  d’Eugène Labiche
La Fille bien gardée  d’Eugène Labiche
Un bal en robe de chambre  d’Eugène Labiche
1851 Martial, le casse-cœur  de Mélesville
Mam'zelle fait ses dents  d’Eugène Labiche
Un chapeau de paille d'Italie  d’Eugène Labiche
Le Marchand de lapins  de Varin
Les Crapauds immortels  de Dumanoir
1852 Los Dansores espagnolas  de Jean-François Bayard
Maman Sabouleux  d’Eugène Labiche
Les Coulisses de la vie  de Dumanoir
Le Terrible Savoyard  de Jean-Hippolyte Cogniard
La Femme aux œufs d'or  de Dumanoir
Mon Isménie  d’Eugène Labiche
1853 Les Folies Dramatiques  de Dumanoir
Un ut de poitrine  d’Eugène Labiche
La Chasse aux corbeaux  d’Eugène Labiche
Un chapeau qui s'envole  d’Alfred Delacour
1854 Espagnolas et Boyardinos  de Marc-Michel
Un vieux loup de mer  de Paul de Kock
1855 La Perle de la Canebière  de Marc-Michel
Un bal d'auvergnats  de Paul Siraudin
Les Précieux  d’Eugène Labiche
Avait pris femme le Sire de Framboisy  d’Alfred Delacour
1856 La Fiancée du bon coin  d’Eugène Labiche
La Queue de la poêle  de Paul Siraudin
Un monsieur qui a brûlé une dame  d’Eugène Labiche
1857 La Dame aux jambes d'azur  de Marc-Michel
Les Noces de Bouchencœur  d’Eugène Labiche
Les Vaches landaises  d’Alfred Delacour
1858 Le Punch Grassot  d’Eugène Grangé
En avant les Chinois ! – Revue de 1858  d’Eugène Labiche

Autres métiers (1)